Isabelle Esteban 
Artiste peintre & dessinatrice

Isabelle Esteban

Née  en 1972 à Paris, France

Vit et peint en Ile-de-France

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Diplômée d'un baccalauréat d'arts appliqués (Ecole Boulle- Paris), d'un BTS de stylisme de mode (École Nationale d'Arts appliqués, Duperré -Paris) et d'un Diplôme d'études approfondies d'histoire de l'art - spécialité Nouvelle objectivité allemande (Université Paris I Sorbonne), j’ai ensuite entrepris des études d’Administration publique puis de Sciences économiques et sociales (Université Paris I Sorbone). Je travaille actuellement au Ministère de la Transition écologique dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisme au service de l’innovation urbaine, domaine qui n’est pas sans relation avec les thèmes que j’explore dans mes œuvres artistiques.

Ma production artistique est en effet basée sur l’observation de l’humain et de son environnement : dessin sur le vif de paysage ou de modèle vivant et peinture à l'huile de paysages réalisée en atelier à partir de mes propres photographies. Si ma démarche artistique part de la représentation du réel, la mise en scène que je propose vise à convoquer l’imaginaire.

« Etonne toi de ce qui existe »

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Ma  collaboration avec l'artiste Cocostri vise à réconcilier l’art académique de paysage et l’art urbain. Le graphiti, qui se rapproche de la calligraphie ou de la signature, envahit les espaces délaissés, les friches industrielles ou ferroviaires et les lignes de chemins de fer, qui représentent une source d’inspiration pour de nombreux artistes de paysages depuis les premières révolutions industrielles.

Notre peinture collective à quatre mains a ainsi vocation à réunir deux techniques artistiques inconciliables (art fondé sur l’interdit et l’éphémère/ art institutionnel) par nature afin de créer un pont entre ces deux univers et leurs publics.  

(Peinture à l'huile grand format TRISO Jaune & Noir - Nouvelle peinture prochainement présentée au Salon des arts inédits de Poissy ( à partir du 28 septembre 2023)

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Si vous souhaitez en savoir plus...

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Mes premières influences

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Certainement influencée par la publicité Guy Degrenne* comme de nombreux gamins de ma génération, je noircissais mes cahiers et mes tables d’écolière de dessins au crayon à papier ou au stylo bille. A croire que les cours m’inspiraient, en particulier le français. Dans ma chambre, j’illustrais mes contes ou mes poèmes. Je reste encore aujourd’hui partagée entre le dessin et l’écriture. Je voulais être journaliste ou professeur de français ou de dessin. Ma conseillère d’orientation a choisi pour moi le dessin. Je lui en ai longtemps voulu...

 

Mes sources d'inspiration pour le dessin à l'encre et à l'acrylique (modèles vivants et scènes de films)

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J’ai intégré la section Arts plastiques de l'École Boulle puis celle de stylisme de mode à l'École Duperré. Je me rappelle de ce petit cahier de CE2 rempli de dessins de chaussures. Enfant, j’aimais me déguiser, mettre des perruques, des bijoux, à Dupperré j’étais dans mon élément, entre fantaisie, excentricité et spectacle permanent. J’aimais les cours de modèles vivants. Inspirée par Egon Schiele, j’ai dessiné ma meilleure amie, Carine, et ma sœur, à l’encre de chine, en ajoutant des touches de couleurs, encre puis acryliques définitivement le rouge de mars, le cuivre, le bronze et l’or. Je fréquentais les théâtres avec mes amis théâtreux et surtout la cinémathèque française et la bibliothèque du cinéma à Paris, Bunuel, Renoir, Truffaut, la nouvelle vague... J’ai reproduit des photos de scènes de film en utilisant cette palette chromatique. Plusieurs de ces dessins ainsi que des modèles vivants de cette époque sont partis pour 50 francs, à l’occasion d’exposition dans les bars d’amis. Elles m’ont permis de payer mes factures d’électricité.

 

En quittant Dupperré, j'étais une jeune mère de famille. Sortie de la scolarité en 1992, je n’ai malheureusement pas trouvé de travail rémunéré dans le domaine de la mode, des stages, des boulots non payés oui. J’ai donc poursuivi mes études grâce à mon poste de surveillante d'externat tout en étant modèle vivante le soir ou le week-end. J’ai intégré la Sorbonne en histoire de l’art. Mes cours allaient de la Méso-Amérique en passant par l'art médiéval et l’art contemporain. J’étais encore fascinée par la peinture allemande de l’entre-deux guerres, non plus l’expressionnisme mais la Nouvelle Objectivité, Otto Dix, George Grosz, Christian Shad...cette peinture froide, cynique, désabusée, violente... J’ai ainsi choisi ce courant artistique comme mémoire de DEA, « le portrait », puis « l’objet dans la "Nouvelle Objectivité" ». Mais ce milieu ne m’offrait pas plus de débouchés que celui de la mode, j’ai donc fait un virage à 180 degrés pour trouver la sécurité de l’emploi. J’ai soutenu mon DEA, quinze jours après la naissance de ma deuxième fille.

 

La découverte de la couleur et de la peinture à l'huile

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J’ai néanmoins continué à peindre, aidée par mon ami peintre Jean-Max Toubeau qui m’a appris à dessiner par l’ombre et la lumière, à fabriquer mon médium pour peindre à l’huile. J’ai repris les séances du soir de modèles vivants à l’école d’architecture où Jean-Max enseignait, pour ne plus les tracer en contours mais en volume. Comme lui, j’ai peint des paysages, au dessin pendant un certain temps, puis enfin à l’aquarelle. A partir de ce moment là j’ai vraiment vu le monde en couleur. C’était en Amérique, dans le Connecticut, chez mes beaux-parents, j’ai commencé par des petits formats peints à l’aquarelle sur le motif puis repris chez moi, dans mon atelier-salon, à partir de photos. J’ai ainsi capturé des scènes de notre vie, mes enfants, mon compagnons, ma belle famille…

 

Aujourd'hui

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Aujourd’hui je continue à peindre à l’huile avec une insistance particulière pour les ciels;  je reprends également l’acrylique, l’encre, la craie, les techniques mixtes de ma jeunesse pour illustrer mes pensées obsédantes dans un univers entre le gothique , le psychédélique et la science fiction. Vous trouverez ces dessins récents dans la rubrique « illustrations ». J’essaye aussi de me remettre à dessiner sans but particulier, pour le plaisir en publiant des croquis sur Instagram.

 

J’ai préféré consacrer le peu de temps qu’il me restait à créer et je me lance aujourd’hui à montrer toute cette production. Je cherche tous types de lieux d’exposition. Bonne visite sur mon site. Je suis impatiente de lire vos retours par messagerie, sur ma page Facebook ou mon site Instagram

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* Spécialiste de l'art de la table

Pour en savoir plus:

Cliquez sur le lien pour écouter l'interview audio un peu folle consacrée à mon activité artistique enregistrée en avril 2020 rendez-vous sur le blog radio livre audio de Raimon Lasdoulours